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* lorsque tu me liras, Christie, je te regarderai dans le pare-brise
Tu viendras à moi, tout entière, comme la route
Lorsque tu me liras, la maison sera silencieuse
Et mon silence à moi te remplira tout entière aussi
Avec toi, dans toi, je ne suis jamais silencieux
C'est une musique très douce que je t'apporte...
Quant à toi, tu verses au plus profond de ma solitude, cette joie triste d'être, cet amour que, jour après jour, nous bâtissons, en dépit des autres, en dépit de cette prison où nous nous sommes mis, en dépit des larmes que nous pleurons chacun dans notre coin, mais présents l'un à l'autreJe te voyais, ces jours-ci, dans la lande, là-bas, où tu sais
Je t'y voyais bouger, à peine te pencher vers cette terre que nous aimons bien tous les deux, et tu te prosternais à demi, comme une madone, et je n'étais pas là... ni toi... Ce que je voyais, c'était mon rêve...Ne pas te voir plus que je ne te vois
Je me demande la dette qu'on me fait ainsi payer. Pourquoi ?
L'amour est triste, bien sûr, mais c'est difficile, au bout du compte, difficileDans mes bras, quand tu t'en vas longtemps vers les étoiles et que tu me demandes de t'y laisser encore... encore...
Je suis bien ; c'est le printemps, tout recommence, tout fleurit, et tu fleuriras aussi de moi, je te le promets
La patience, c'est notre grande vertu, c'est notre drame aussi
Un jour, nous ne serons plus patients
Alors, tout s'éclairera et nous dormirons longtemps et nous jouirons comme des enfantsTu m'as refait enfant ; j'ai devant moi des tas de projets de bonheur
mais maintenant, tout est arrêté dans ma prison
J'attends que l'heure sonne
Je me perds dans toi, tout à faitJe t'aime, Christie
Je t'aime
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Quand tu découvriras des esquisses de rides
Sur l'ovale parfait de ton charmant minois,
C'est que le temps pressé, rampant en tapinois,
Feuillette éperdument son bloc d'éphémérides....
Qu'importe! Suis ta route et ton ardent destin ,
Profite à tout instant des êtres et des choses
Car tout se régenère des métamorphoses,
Et le moindre sillon sait se broder de tin !
Les brumes des réveils s'étoilent de lumière !
Cours glaner dans le vent les échos oubliés ,
Glisse-les dans ton cœur , étroitement liés ,
Écarte chaque ronce et souffle la poussière.
Dés lors tu connaitras les sommets éclatants ,
Le vertige infini des ressources de l'âme,
Plus rien n'altérera ton amour ni ta flamme ,
Ta pensée et ta vie ignoreront le temps..
*auteur inconnu*
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L'espérance
l'espérance , pour moi , est une goutte d'eau
mûrie dans la frâcheur d'un matin généreux ,
Un éclat de rêve , une paillette, un copeau:
La sève gigantesque d'un silence bleu.
L'espérance est une moisson lourde et sucrée ,
Une chemise blonde aux épaules d'un champ ,
L'aube d'un clavecin , hirondelle espérée
Qui porte la sagesse aux lèvres du bon temps ,
L'espérance est une ivresse , un nuage bleu,
Un feuillet de neige qui s'emperle de mots,
De cris multicolores et parfois de pleurs,
Dans les yeux des enfants passe tant de douceur!
LE jour naissant caresse le rêve des roses.....
Et de chaque rose , le rêve est son parfum !
¤¤¤¤Selvi¤¤¤
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l'amour a tapé à ma porte
Le JOUR de mes quinze ans
L'amour a tapé a ma porte tout gai, tout souriant
vêtu d'une belle aurore ,et de reflets chatoyants...
Ah! oui...j'y pense encore, a ce joli Printemps...
L'amour a frappé à ma porte
LE JOUR DE MES VINGT ANS ,ma fenêtre était close je lisais un roman....
vite ,ma robe blanche ,toute brodée d'argent...
pour moi c'était dimanche, et ça dura longtemps
l'amour a cogné,a ma porte ,pour mes 50 ans
cinq tètes brunes et blondes .arrivent en me fêtant
"c'est pour toi", grand maman . Aujourd'hui j'y pense ,
l'AMOUR est au présent.
CE SERA UN DIMANCHE ,QUAND JE SERAIS BLANCHE
il viendra doucement .ME CLORE les paupières
A mon heure dernière DE SON BAISER CHARMANT
L'AMOUR DE MES VINGT ANS........
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