• *ma lettre** poème de Leo ferrer
    *  lorsque tu me liras, Christie, je te regarderai dans le pare-brise
    Tu viendras à moi, tout entière, comme la route
    Lorsque tu me liras, la maison sera silencieuse
    Et mon silence à moi te remplira tout entière aussi 

     

    Avec toi, dans toi, je ne suis jamais silencieux
    C'est une musique très douce que je t'apporte...
    Quant à toi, tu verses au plus profond de ma solitude, cette joie triste d'être, cet amour que, jour après jour, nous bâtissons, en dépit des autres, en dépit de cette prison où nous nous sommes mis, en dépit des larmes que nous pleurons chacun dans notre coin, mais présents l'un à l'autre

     

    Je te voyais, ces jours-ci, dans la lande, là-bas, où tu sais
    Je t'y voyais bouger, à peine te pencher vers cette terre que nous aimons bien tous les deux, et tu te prosternais à demi, comme une madone, et je n'étais pas là... ni toi... Ce que je voyais, c'était mon rêve... 

      Ne pas te voir plus que je ne te vois
    Je me demande la dette qu'on me fait ainsi payer. Pourquoi ?
    L'amour est triste, bien sûr, mais c'est difficile, au bout du compte, difficile

    Dans mes bras, quand tu t'en vas longtemps vers les étoiles et que tu me demandes de t'y laisser encore... encore...

    Je suis bien ; c'est le printemps, tout recommence, tout fleurit, et tu fleuriras aussi de moi, je te le promets

    La patience, c'est notre grande vertu, c'est notre drame aussi
    Un jour, nous ne serons plus patients
    Alors, tout s'éclairera et nous dormirons longtemps et nous jouirons comme des enfants

    Tu m'as refait enfant ; j'ai devant moi des tas de projets de bonheur
    mais maintenant, tout est arrêté dans ma prison
    J'attends que l'heure sonne
    Je me perds dans toi, tout à fait

    Je t'aime, Christie
    Je t'aime

     

     

     votre commentaire

     


    3 commentaires
  •  

    Quand tu découvriras des esquisses de rides

    Sur l'ovale parfait de ton charmant minois,

    C'est que le temps pressé, rampant en tapinois,

    Feuillette éperdument son bloc d'éphémérides....

      

    Qu'importe! Suis  ta route et ton ardent destin ,

    Profite à tout instant  des êtres et des choses

    Car tout se régenère des métamorphoses,

    Et le moindre sillon sait se broder de tin !

      

    Les brumes des réveils s'étoilent de lumière !

    Cours glaner dans le vent les échos oubliés ,

    Glisse-les dans ton cœur , étroitement liés ,

    Écarte chaque ronce et souffle la poussière.

      

     

    Dés lors  tu connaitras les sommets éclatants ,

    Le vertige infini des ressources de l'âme,

    Plus rien n'altérera ton amour ni ta flamme ,

    Ta pensée et ta vie ignoreront le temps..


    *auteur inconnu*

     




     


    votre commentaire
  •  

    L'espérance

    l'espérance , pour moi , est une goutte d'eau

    mûrie dans la frâcheur d'un matin généreux ,

    Un éclat de rêve , une paillette, un copeau:

    La sève gigantesque d'un silence bleu.

     

    L'espérance est une moisson lourde et sucrée ,

    Une chemise blonde aux épaules d'un champ ,

    L'aube d'un clavecin , hirondelle  espérée 

    Qui porte la sagesse  aux lèvres  du bon temps ,

     

    L'espérance est une ivresse , un nuage bleu,

    Un feuillet de neige qui s'emperle de mots,

    De cris  multicolores  et parfois de pleurs,

    Dans les yeux des enfants passe tant de douceur!

     

    LE jour naissant caresse  le rêve des roses.....

    Et de chaque rose , le rêve est son parfum ! 

     

     

    La nature nous surprend merci¤¤¤¤Selvi¤¤¤

     


    votre commentaire
  •  avatar papillon     Gif Coeur (550)                   avatar papillon                                    

            l'amour   a tapé à ma porte

            Le JOUR de mes quinze ans

            L'amour a tapé a ma porte tout gai, tout souriant             

    vêtu d'une belle aurore ,et de reflets chatoyants...

            Ah! oui...j'y pense encore, a ce joli Printemps...

            L'amour a frappé à ma porte

          LE JOUR DE MES VINGT ANS ,ma fenêtre était close je lisais un roman....

    vite ,ma robe blanche ,toute brodée d'argent...

            pour moi c'était dimanche, et ça dura longtemps

             l'amour a cogné,a ma porte ,pour mes 50 ans

             cinq tètes brunes et blondes .arrivent en me fêtant

             "c'est pour toi", grand maman  . Aujourd'hui j'y pense ,

              l'AMOUR est au présent.

             CE SERA UN DIMANCHE ,QUAND JE SERAIS BLANCHE

              il viendra doucement .ME CLORE les paupières

             A mon heure dernière DE SON BAISER CHARMANT

             L'AMOUR DE MES VINGT ANS........  

    SéparateurSéparateur


    votre commentaire